Combien gagne un aiguilleur du ciel ?

➡️➡️ Le salaire moyen d’un aiguilleur du ciel est de 3 500 € en France.

Le métier d’aiguilleur du ciel : un rôle clé dans le ballet aérien

Vous êtes-vous déjà demandé qui orchestre le ballet incessant des avions dans le ciel ? Qui veille à ce que chaque vol décolle et atterrisse en toute sécurité ? La réponse tient en trois mots : l’aiguilleur du ciel. Ce professionnel de l’aviation joue un rôle déterminant dans la fluidité du trafic aérien. Plongeons ensemble dans l’univers passionnant de ces maestros du ciel, pour comprendre leurs responsabilités, leur formation et les défis qu’ils relèvent quotidiennement.

Qu’est-ce qu’un aiguilleur du ciel ?

Le rôle de l’aiguilleur du ciel

Un aiguilleur du ciel, aussi appelé contrôleur aérien, joue un rôle déterminant dans le bon déroulement du trafic aérien. Sa mission principale consiste à assurer la sécurité des vols. Il veille à ce que les avions maintiennent une distance de sécurité entre eux, évitant ainsi les collisions. De surcroît, il guide les pilotes tout au long de leur trajet, de l’atterrissage au décollage.

Les conditions d’exercice du métier

L’aiguilleur du ciel travaille dans une tour de contrôle ou un centre de contrôle en route. Il est en contact permanent avec les pilotes via des équipements radio. Le travail s’effectue en équipe et nécessite une concentration maximale. Les horaires sont souvent décalés, incluant les nuits, les week-ends et les jours fériés.

Les compétences requises

Pour exercer ce métier, une excellente vision et une audition parfaite sont nécessaires. De surcroît, l’aiguilleur du ciel doit faire preuve d’une grande réactivité et d’une capacité à gérer le stress. Il doit également maîtriser l’anglais, langue internationale de l’aviation.

Les responsabilités de l’aiguilleur du ciel

L’aiguilleur du ciel a une responsabilité énorme. La sécurité de milliers de passagers repose sur ses épaules. Il doit donc faire preuve d’une grande rigueur et d’un sens aigu de l’organisation. En cas d’incident, il est le premier à être contacté et doit prendre des décisions rapidement pour garantir la sécurité de tous.

Quel est le salaire d’un aiguilleur du ciel ?

Salaire moyen en France

En France, le salaire d’un aiguilleur du ciel dépend de plusieurs facteurs tels que l’expérience, le lieu de travail et le niveau de responsabilité. Néanmoins, le salaire moyen se situe autour de 3 500 € brut par mois pour un débutant.

Fourchette de salaire en fonction de l’expérience

La rémunération d’un aiguilleur du ciel augmente avec l’expérience et les responsabilités. Voici une estimation de la progression du salaire :

• Débutant : environ 3 500 € brut par mois
• 5 ans d’expérience : environ 4 500 € brut par mois
• 10 ans d’expérience : environ 5 500 € brut par mois
• 15 ans d’expérience : environ 6 500 € brut par mois

Avancement et salaire

Au sein de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), l’avancement de carrière s’accompagne d’une augmentation de salaire. Les aiguilleurs du ciel peuvent progresser vers des postes de supervision ou de management. Voici une estimation de la rémunération en fonction du poste :

Prime de risque

En plus du salaire de base, les aiguilleurs du ciel perçoivent une prime de risque, qui reflète la responsabilité élevée de leur poste. Cette prime peut représenter une part significative de leur rémunération globale.

Salaire à l’international

Par ailleurs, le salaire des aiguilleurs du ciel peut varier significativement d’un pays à l’autre. Par exemple, aux États-Unis, le salaire moyen est d’environ 122 990 $ par an, soit environ 10 250 $ par mois. En Suisse, le salaire moyen est d’environ 160 000 CHF par an, soit environ 13 300 CHF par mois.

Comment devenir aiguilleur du ciel ?

Formation initiale

Pour aspirer à devenir aiguilleur du ciel, il faut avant tout suivre une formation initiale. Celle-ci se déroule généralement au sein d’écoles spécialisées. En France, par exemple, c’est l’École Nationale de l’Aviation Civile (ENAC) qui dispense cette formation.

Processus de sélection

L’admission à l’ENAC se fait sur concours, après l’obtention du baccalauréat. Le processus de sélection comprend des épreuves écrites (mathématiques, physique, anglais, logique) et des épreuves orales (entretien de motivation, tests psychotechniques).

Programme de formation

La formation dure deux ans et se divise en deux parties : une première année de tronc commun avec les autres élèves de l’ENAC, puis une seconde année spécifique au métier d’aiguilleur du ciel. Les matières enseignées sont variées : droit aérien, météorologie, navigation, gestion du trafic aérien, etc.

Diplômes requis

Pour devenir aiguilleur du ciel, il est nécessaire d’obtenir un diplôme spécifique. En France, c’est le Diplôme d’Ingénieur du Contrôle de la Navigation Aérienne (DICNA) qui est requis.

Obtention du diplôme

Le DICNA s’obtient à l’issue de la formation de deux ans à l’ENAC. Il est délivré après validation de l’ensemble des modules de formation et réussite à l’examen final.

Validation des compétences

Après l’obtention du DICNA, l’aiguilleur du ciel doit valider ses compétences en situation réelle. Il effectue pour cela une période de stage en centre de contrôle aérien. À l’issue de ce stage, il obtient une licence de contrôleur aérien, qui lui permet d’exercer son métier.

Tableau récapitulatif

Quels métiers se rapprochent le plus d’un aiguilleur du ciel ?

Contrôleur de la circulation aérienne

Le contrôleur de la circulation aérienne partage de nombreuses similitudes avec l’aiguilleur du ciel. En effet, ils coordonnent tous deux le mouvement des avions sur les pistes et dans l’espace aérien pour garantir la sécurité des vols. Leurs tâches comprennent la gestion des décollages et atterrissages, ainsi que la communication avec les pilotes pour leur fournir des informations sur les conditions météorologiques et les autres avions en vol.

Dispatcheur aérien

Le dispatcheur aérien, aussi appelé régulateur de vol, travaille en étroite collaboration avec les pilotes et les contrôleurs aériens pour planifier les vols. Il doit prendre en compte les conditions météorologiques, la capacité de l’avion et les exigences de carburant pour déterminer la route la plus sûre et la plus efficace. De surcroît, il reste en contact avec le vol tout au long de sa durée pour fournir des mises à jour et des informations essentielles.

Opérateur de service de vol

L’opérateur de service de vol, ou agent d’opérations de vol, est responsable de la préparation des avions avant le décollage. Il vérifie le poids et l’équilibre de l’avion, s’assure que le carburant nécessaire est à bord et coordonne le chargement et le déchargement des bagages et du fret. Tout comme l’aiguilleur du ciel, il joue un rôle clé dans la sécurité des vols.

Ingénieur en systèmes de navigation aérienne

L’ingénieur en systèmes de navigation aérienne conçoit et maintient les systèmes utilisés par les aiguilleurs du ciel pour surveiller et diriger le trafic aérien. Il doit comprendre les principes de la navigation aérienne et être capable de résoudre les problèmes techniques qui peuvent survenir.

En bref :

• Contrôleur de la circulation aérienne : coordonne le mouvement des avions sur les pistes et dans l’espace aérien.
• Dispatcheur aérien : planifie les vols en tenant compte de divers facteurs, reste en contact avec le vol tout au long de sa durée.
• Opérateur de service de vol : prépare les avions avant le décollage, vérifie le poids et l’équilibre de l’avion, coordonne le chargement et le déchargement des bagages et du fret.
• Ingénieur en systèmes de navigation aérienne : conçoit et maintient les systèmes utilisés pour surveiller et diriger le trafic aérien.