➡️➡️ Le salaire moyen d’un garagiste est de 1 670 € net par mois, soit 23 900 € brut par an (Source : Jobted 2025). C’est 670 € (-29%) de moins que le salaire moyen en France.
Les garagistes sont indispensables dans notre société. Ces professionnels assurent la réparation, l’entretien et la sécurité des véhicules, jouant ainsi un rôle clé dans notre quotidien. Mais au-delà de son utilité, ce métier séduit aussi de nombreuses personnes qui se passionnent par la mécanique de manière générale et les voitures. Pour les amoureux des moteurs et des pièces automobiles, devenir garagiste ou mécanicien automobile est un rêve : c’est exercer chaque jour sa passion tout en gagnant sa vie.Cependant, avant de se lancer dans cette voie, vous devez prendre le temps de connaître les réalités financières du secteur. Alors, combien gagne exactement un garagiste en France ? Vous le saurez dans cet article !
Qu’est-ce qu’un garagiste ?
Définition du métier
Un garagiste est un professionnel de l’automobile spécialisé dans la réparation, l’entretien et la maintenance des véhicules. Il dirige ou travaille dans un garage. Mais contrairement à un simple mécanicien automobile, qui se concentre principalement sur la mécanique pure (moteur, transmission, freinage…), le garagiste a un rôle plus large : il peut être à la fois technicien, gestionnaire et conseiller client. Certains garagistes sont spécialisés dans la carrosserie, tandis que d’autres gèrent l’aspect commercial (vente de pièces, accueil, devis). Le garagiste peut travailler en indépendant ou au sein d’un atelier, en collaboration avec d’autres mécaniciens et conseillers techniques.
Les missions d’un garagiste
Voici ses principales missions d’un garagiste :
- Diagnostic : Identifier l’origine des problèmes grâce à des outils spécifiques et à son expertise.
- Entretien courant : Réaliser les opérations de maintenance préventive (vidange, filtres, freins, etc.).
- Réparation mécanique : Remettre en état les moteurs, les boîtes de vitesses, les suspensions, etc.
- Réparation électrique et électronique : Intervenir sur les systèmes d’allumage, de charge, d’éclairage, l’électronique embarquée.
- Remplacement de pièces : Changer les éléments usés ou défectueux.
- Contrôle technique : Préparer les véhicules pour le contrôle périodique et effectuer les contre-visites.
- Conseil client : Expliquer les interventions à réaliser et proposer des solutions adaptées au budget.
- Gestion administrative : Établir des devis, des factures et assurer le suivi des réparations.
Condition d’exercice d’un garagiste
Le garagiste exerce principalement dans des ateliers de réparation automobile, des concessions ou des centres auto. Ces espaces, souvent bruyants et exigus, nécessitent une organisation rigoureuse pour optimiser les interventions. Parfois, il intervient aussi en dépannage sur route, confronté aux aléas climatiques et aux contraintes de l’urgence.
Loin d’être facile, ce métier exige une résistance physique importante. Manipuler des pièces lourdes, rester courbé sous un véhicule ou travailler dans des positions inconfortables… Tout cela sollicite énormément le dos et les articulations. Les outils vibrants, comme les clés à chocs, génèrent des tensions musculaires. Par ailleurs, l’exposition aux hydrocarbures, aux poussières de frein ou aux produits chimiques impose le port d’équipements de protection, ajoutant une gêne lors des gestes techniques.
Dans un garage automobile, les systèmes de rayonnage spécialisés (racks verticaux, cantilever ou solutions murales) peuvent libérer jusqu’à 50 % de surface au sol par rapport à un stockage à plat. Les pneus sont rangés de façon ergonomique, ce qui facilite leur identification et leur accès. Ainsi, il n’est plus nécessaire de déplacer des piles entières pour atteindre un modèle spécifique ce qui représente un gain de temps et d’énergie considérable pour les mécaniciens. Vous pouvez consulter un site spécialisé pour en savoir plus.
Le nombre d’heures de travail mensuel d’un garagiste varie en fonction de plusieurs facteurs, notamment le type d’établissement (indépendant, concession, centre auto), la législation locale, et les éventuelles heures supplémentaires. Mais en général, on peut estimer une base d’environ 35 à 40 heures par semaine, ce qui représente entre 140 et 160 heures par mois. Si les horaires sont toutefois flexibles, il est courant pour les garagistes de travailler les week-ends et les jours fériés pour répondre aux besoins des clients.
Quel est le salaire d’un garagiste ?
Salaire moyen d’un garagiste en France
En 2025, le salaire moyen d’un garagiste mécanicien auto s’élève à 1 670 € net par mois, soit environ 23 900 € brut annuels (source : Jobted). Ce montant reste 29 % inférieur au salaire moyen national, soulignant une rémunération modeste malgré l’expertise technique requise de ce métier. Cette différence s’explique en partie par la concurrence des réseaux de centres-auto et la pression tarifaire sur les prestations.
Il est toutefois important de souligner que ce chiffre représente une moyenne et ne saurait refléter la diversité des salaires perçus par l’ensemble des garagistes. De nombreux facteurs influencent la rémunération, tels que l’expérience professionnelle, le niveau de qualification (CAP, BEP, Bac Pro, BTS), la spécialisation (mécanique, carrosserie, peinture), la taille et le type de l’entreprise (garage indépendant, concessionnaire, réseau national), ainsi que la région géographique d’exercice.
Salaire en fonction de l’expérience
La rémunération d’un garagiste évolue sensiblement en fonction de son expérience. Un mécanicien auto en début de parcours, avec 1 à 3 ans d’expérience, touche en moyenne 1 390 € nets par mois. Ce niveau de salaire correspond souvent à un poste de salarié dans un petit garage ou en concession, avec des tâches essentiellement liées à l’entretien courant et réparation mineure des véhicules.
Avec l’expérience, les compétences techniques s’affinent et les responsabilités s’élargissent. Entre 4 et 9 ans d’ancienneté, la rémunération grimpe en moyenne à 1 650 €. Ce palier marque souvent une certaine autonomie dans les interventions et une meilleure polyvalence.
Après 10 ans dans le métier, la technicité atteint un haut niveau. Les garagistes expérimentés perçoivent alors environ 2 190 € nets. Occupant des postes à responsabilité, ils encadrent des apprentis, gèrent des diagnostics complexes ou supervisent les réparations.
En fin de carrière (20 ans et plus), un garagiste confirmé gagne jusqu’à 2 540 € net, surtout s’il occupe un poste à responsabilités comme chef d’atelier ou formateur.
Niveau d’expérience | Salaire net mensuel moyen | Salaire net annuel estimé | Responsabilités principales |
Débutant (1 à 3 ans) | 1 390 € | 16 680 € | Entretien courant, vidanges, pneus, assistance sur les réparations simples |
Milieu de carrière (4 à 9 ans) | 1 650 € | 19 800 € | Réparations variées, diagnostic de pannes, intervention sur les organes mécaniques complexes |
Expérimenté (10 à 20 ans) | 2 190 € | 26 280 € | Gestion des diagnostics avancés, formation des apprentis, polyvalence sur tous types de travaux |
Fin de carrière (20 ans et +) | 2 540 € | 30 480 € | Supervision d’équipe, expertise technique, relation client, gestion de planning ou de commandes |
Source : Jobted 2025.
Comment devenir garagiste ?
Les formations à suivre
Devenir garagiste exige une formation technique spécialisée, adaptée aux évolutions du secteur automobile. Plusieurs parcours diplômants ouvrent les portes de ce métier :
- CAP Maintenance des Véhicules (Option Voitures Particulières) : formation de base en 2 ans après la 3ᵉ
- BAC Pro Maintenance des Véhicules : approfondissement des compétences en 3 ans
- BTS Maintenance des Véhicules : diplôme de niveau Bac+2 pour des postes techniques avancés
Au-delà de ces diplômes officiels, l’évolution constante de la technologie automobile exige des garagistes l’acquisition de compétences supplémentaires. De plus en plus d’employeurs recherchent des candidats avec les compétences complémentaires suivantes :
- Maîtrise des outils de diagnostic électronique
- Expertise des systèmes de freinage ABS/ESP
- Connaissance des véhicules hybrides et électriques
- Utilisation des logiciels de gestion d’atelier
- Familiarité avec les véhicules connectés (IoT)
Les diplômes requis
Déjà sous-entendu plus haut, devenir garagiste nécessite d’avoir un diplôme dans le domaine de la maintenance automobile. Ces qualifications attestent des connaissances techniques et pratiques indispensables pour exercer le métier. Voici les diplômes les plus courants recherchés par les recruteurs :
- CAP Maintenance des Véhicules (Option Voitures Particulières)
- BAC Pro Maintenance des Véhicules (Automobiles)
- BTS Maintenance des Véhicules
Quels métiers se rapprochent le plus d’un garagiste ?
Vendeur de pièces détachées
Le vendeur de pièces détachées travaille dans des magasins spécialisés ou au sein de concessions automobiles. Il conseille les clients (particuliers ou professionnels) sur les pièces à remplacer, vérifie les compatibilités techniques et gère les stocks. Il possède une connaissance approfondie des véhicules et de leurs composants. Comme le garagiste, il doit comprendre le fonctionnement des véhicules et savoir identifier l’origine d’une panne à travers les symptômes décrits. Tous deux manipulent des pièces mécaniques et travaillent en lien direct avec les automobilistes.
Mais contrairement au garagiste, le vendeur de pièces détachées ne réalise pas de réparations. Il est davantage tourné vers le commerce et la logistique que vers la mécanique. Son environnement de travail est souvent un comptoir ou un entrepôt, plutôt qu’un atelier.
Électricien automobile
L’électricien automobile est spécialisé dans les systèmes électriques et électroniques des véhicules : batteries, alternateurs, démarreurs, alarmes, systèmes d’aide à la conduite, etc. Il effectue des diagnostics avec des outils électroniques, répare ou remplace des composants et intervient souvent sur des véhicules modernes très technologiques.
À la différence du garagiste mécanicien automobile, l’électricien automobile se concentre exclusivement sur l’électronique embarquée et l’électricité, tandis que le garagiste couvre l’ensemble des réparations mécaniques, électriques et parfois électroniques. Leur champ d’intervention diffère donc en spécialisation.
Mécanicien industriel
Le mécanicien industriel intervient sur des machines de production, des équipements industriels ou des chaînes automatisées. Il installe, entretient et répare des systèmes mécaniques complexes dans des environnements comme les usines ou les sites de production. Il maîtrise le dessin technique, la lecture de plans, et l’utilisation d’outils spécifiques.
Comme le garagiste, il démonte, contrôle, répare et remonte des mécanismes. Tous deux ont une logique de diagnostic et de maintenance préventive ou curative. Mais le contexte de travail est très différent. Le garagiste œuvre sur des véhicules, souvent dans un cadre plus artisanal, tandis que le mécanicien industriel évolue dans des milieux fortement automatisés et industriels, avec une plus grande échelle de complexité.
Tableau récapitulatif
Métier | Description | Ressemblances avec le garagiste | Différences avec le garagiste |
Vendeur en pièces détachées | Conseille les clients sur le choix des pièces automobiles, gère les stocks et connaît les compatibilités techniques entre les pièces et les véhicules. | Connaissance des composants automobiles, compréhension des pannes, contact avec les clients du secteur auto. | Ne réalise aucune réparation, travaille dans un cadre commercial et logistique, pas en atelier. |
Électricien automobile | Spécialiste des systèmes électriques et électroniques des véhicules, il diagnostique et répare les pannes liées à l’électricité embarquée. | Intervient sur les mêmes véhicules, utilise des outils de diagnostic, maîtrise une partie des réparations techniques. | Se concentre uniquement sur l’électricité/électronique, avec une spécialisation plus poussée que celle d’un garagiste. |
Mécanicien industriel | Travaille sur des machines de production en usine, effectue l’installation, la maintenance et la réparation d’équipements mécaniques complexes. | Manipule des systèmes mécaniques, analyse des pannes, utilise des outils similaires. | Intervient dans le secteur industriel, sur des machines fixes, pas sur des véhicules ; environnement plus automatisé. |