Selon plusieurs médias français, les influenceurs à Dubaï touchent un salaire de plus de 10 000€ par mois au minimum.
Ces dernières années, Dubaï est devenue le repaire des influenceurs venus du monde entier, et particulièrement de France. Véritable paradis pour les stars des réseaux sociaux, la ville offre un cadre de vie luxueux, un climat ensoleillé toute l’année, mais aussi un environnement économique ultra favorable à ceux qui souhaitent faire prospérer leur image… et leur compte en banque. Pas étonnant donc que de nombreuses figures emblématiques aient choisi de s’y installer. On pense notamment à Jazz et Laurent Correia, Nabilla Benattia et Thomas Vergara, ou encore Manon et Julien Tanti. Ces influenceurs, suivis par des millions d’abonnés, ont tous troqué la France pour Dubaï afin d’y développer leurs marques, partenariats, ou entreprises personnelles.
Mais au-delà du style de vie enviable, une question intrigue : ces influenceurs gagnent-ils réellement plus à Dubaï qu’en restant en France ? Si la réponse semble évidente, reste à savoir combien exactement. Alors, combien gagne un influenceur à Dubaï ? Revenus, partenariats, avantages fiscaux… plongeons dans les coulisses de ce business doré au soleil de l’émirat.
Qu’est-ce qu’un influenceur à Dubaï ?
Présentation du métier
Un influenceur ou une influenceuse, dans la culture numérique, désigne une personne active et très populaire sur Internet et les réseaux sociaux, capable de modifier les comportements et les habitudes de consommation de sa communauté. Avec sa position ou son exposition médiatique, elle a la capacité d’influencer les habitudes de consommation de centaines de milliers, voire des millions de personnes qui la suivent. L’influenceur monétise son audience et son influence auprès des marques, des entreprises ou des organisations pour transmettre des messages publicitaires à sa communauté d’abonnés, de “followers” et de “likers”.
L’influenceur travaille principalement sur des plateformes comme Instagram, TikTok, Facebook ou YouTube, où il partage du contenu quotidien autour de son style de vie, ses conseils ou ses partenariats. Depuis quelques années, une tendance s’est amplifiée : les influenceurs français les plus populaires, ou ceux qui cherchent à accroître leurs revenus, s’installent à Dubaï. C’est le cas par exemple des influenceurs connus Jazz et Laurent Correia, Nabilla et Thomas Vergara, ou encore Manon et Julien Tanti. Quand on parle d’influenceurs à Dubaï, on fait donc référence à ces créateurs de contenu expatriés, et non aux influenceurs natifs de l’émirat. Leur migration est autant stratégique que lucrative.
Les missions d’un influenceur à Dubaï
Des entreprises et marques font appel aux influenceurs à Dubaï dans le cadre d’opérations de marketing d’influence. Il est demandé aux influenceurs de faire la promotion de produits, services ou l’image de marque de son client auprès de sa communauté d’abonnés. Pour cela, ils créent des contenus sponsorisés, les diffusent sur ses réseaux sociaux (Instagram, TikTok, YouTube, etc.), et interagissent avec ses abonnés, notamment en répondant aux questions, en donne son avis, et incite à l’achat ou à l’utilisation du produit/service.
Conditions d’exercice
Depuis 2018, toute personne monétisant son contenu en ligne et résidant à Dubaï doit obtenir une E-Media License, délivrée par le National Media Council (aujourd’hui Media Regulatory Office). Cette licence est obligatoire pour devenir influenceur à Dubaï. Elle coûte 15 000 AED par an et doit être renouvelée chaque année.
Concernant les horaires de travail, le métier n’a pas d’horaires fixes, et l’influenceur est totalement libre de gérer son temps. Toutefois, c’est un métier loin d’être facile et de tout repos. En effet, il faut sans cesse créer du contenu, chercher de nouveaux partenariats et entretenir l’intérêt de sa communauté. Même en vacances, les influenceurs ne décrochent jamais : photos, stories, vidéos… tout devient matière à publication.
Quel est le salaire d’un influenceur à Dubaï ?
Salaire moyen d’un influenceur à Dubaï
Il n’existe pas d’études officielles sur le salaire des influenceurs expatriés à Dubaï. Leur nombre reste relativement limité, et peu d’entre eux révèlent publiquement leurs revenus. De plus, leurs gains varient fortement d’un mois à l’autre, selon les partenariats, campagnes ou projets personnels. Cependant, plusieurs médias français se sont intéressés à la question. L’émission Touche Pas à Mon Poste (TPMP) avait par exemple évoqué à l’époque que les influenceurs vivant à Dubaï gagnaient au minimum 10 000 € par mois.
Parmi les chiffres révélés :
- Paga aurait touché entre 30 000 et 50 000 € mensuels.
- Milla Jasmine gagnait entre 30 000 et 70 000 €.
- Maeva Ghennam atteignait entre 150 000 et 200 000 € par mois.
- Nabilla Vergara aurait perçu jusqu’à 350 000 € mensuels.
Notez toutefois que ces montants concernent des personnalités très médiatisées, avec une forte visibilité. Cela étant dit, ce sont toujours les influenceurs les plus médiatisés qui partent s’expatrier à Dubaï. Aujourd’hui, ces chiffres peuvent avoir évolué à la baisse comme à la hausse, mais ils illustrent le potentiel de revenus pour les influenceurs les plus suivis à Dubaï.
Les prix des influenceurs à Dubaï par publication
Qu’un influenceur soit basé en France, en Europe ou à Dubaï, les prix par publication restent globalement les mêmes. Ce qui fait la différence, c’est le cadre fiscal et économique. Les influenceurs vont à Dubaï parce que là-bas, on ne paie pas d’impôt sur le revenu. Autrement dit, les montants gagnés ne sont pas ponctionnés par l’État, ce qui maximise les profits. En plus de cela, le décor luxueux et ensoleillé de Dubaï permet aux influenceurs expatriés de produire un contenu visuellement attractif, ce qui plaît beaucoup aux abonnés. Enfin, Dubaï est une zone dynamique où de nombreuses entreprises recherchent activement des collaborations avec des influenceurs.
Voici les tarifs moyens d’une publication que facturent les influenceurs, selon la taille de la communauté :
- Nano-influenceurs (500 à 10 000 abonnés) : 10 à 100 € par post
- Micro-influenceurs (10 000 à 50 000) : 100 à 500 €
- Influenceurs intermédiaires (50 000 à 100 000) : 500 à 5 000 €
- Macro-influenceurs (100 000 à 500 000) : 5 000 à 10 000 €
- Mega-influenceurs (500 000 et +) : 10 000 € et plus.
Type d’influenceur | Nombre d’abonnés | Revenu estimé par post (€) |
Nano-influenceur | 500 à 10 000 | 10 à 100 € |
Micro-influenceur | 10 000 à 50 000 | 100 à 500 € |
Influenceur intermédiaire | 50 000 à 100 000 | 500 à 5 000 € |
Macro-influenceur | 100 000 à 500 000 | 5 000 à 10 000 € |
Mega-influenceur | 500 000 et + | 10 000 € et plus |
Source : Shopify
Comment devenir influenceur à Dubaï ?
Les formations à suivre et Diplômes
Aucune formation spécifique n’est requise pour devenir influenceur à Dubaï ou influenceur tout court d’ailleurs. Cela étant dit, vous aurez quand même avantage à étudier le Marketing digital, la photographie et montage vidéo, le Community management, le Branding personnel ou encore le Copywriting et storytelling si vous faites ce métier ou vous voulez le faire plus tard.
De même, aucun diplôme n’est obligatoire, Toutefois, des diplômes en marketing, publicité ou journalisme renforceront votre crédibilité professionnelle, notamment lors des négociations avec des marques internationales
Obtenir une licence d’influenceur aux Émirats arabes unis
Avant de s’installer à Dubaï pour y vivre et y exercer en tant qu’influenceur, vous devez obtenir votre permis influenceur. Le permis en question est une licence d’une validité d’un an appelée E-Media License. Elle est obligatoire pour toute personne monétisant du contenu sur les réseaux sociaux aux Émirats arabes unis et délivrée par le National Media Council (désormais rattaché au Media Regulatory Office, sous l’autorité du ministère de la Culture et de la Jeunesse).
Cette licence coûte 15 000 AED par an (environ 3 700 €) et doit être renouvelée chaque année. Elle encadre l’activité des influenceurs et permet d’exercer légalement tout en respectant les règles locales.
Quels métiers se rapprochent le plus d’un influenceur à Dubaï ?
Youtubeurs
Le Youtubeur ou vidéaste web est une personne qui réalise et publie régulièrement du contenu vidéo sur le site d’hébergement de vidéos YouTube. Mais la plupart des youtubeurs ont quand même une présence notable sur des réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, TikTok ou encore Twitch. Le métier est très proche de celui d’influenceur. Un Youtubeur crée du contenu vidéo régulier et le publie sur sa chaîne et ses réseaux sociaux. C’est à peu près ce que font les influenceurs. Comme les influenceurs, il cherche aussi à construire une communauté, attirer des partenariats et monétiser son audience.
Community manager
Animateur de communauté ou community manager est un expert de la présence en ligne. Son travail consiste à animer et à fédérer des communautés sur Internet pour le compte d’une société, d’une marque, d’une célébrité, d’une institution ou d’une collectivité territoriale. Au quotidien, il crée du contenu, anime les réseaux sociaux, répond aux commentaires et analyse les performances sur les réseaux de son client ou employeur. Mais contrairement à l’influenceur qui représente principalement sa propre image, le community manager travaille dans l’ombre, pour une entité tierce. D’ailleurs, il n’est pas rare qu’un influenceur engage un ou plusieurs Community manager pour gérer et animer sa présence sur les réseaux sociaux.
Blogueur
Blogueur est la personne qui utilise son blog (type de site ou une partie de site web) pour des raisons privées ou commerciales et y publie régulièrement des contributions appelées « posts ». Comme l’influenceur, la majeure partie de son temps, le blogueur crée et partage du contenu, souvent écrit, sur des sujets variés : voyages, mode, gastronomie, ou entrepreneuriat. Tous deux cherchent à créer une audience fidèle et à collaborer avec des marques pour générer des revenus.
Tableau récapitulatif
Métier | Description | Ressemblances avec un influenceur | Différences |
Youtubeur | Créateur de vidéos diffusées sur YouTube, souvent autour de thématiques précises : lifestyle, voyage, finance, beauté, etc. | – Création de contenu visuel- Recherche d’audience et d’engagement – Partenariats avec des marques- Monétisation via la notoriété | – Plateforme principale : YouTube – Format long plus courant – Nécessite un montage vidéo plus poussé |
Community manager | Gère les réseaux sociaux d’une entreprise ou d’une personnalité : publications, réponses aux messages, développement de la communauté en ligne. | – Utilisation intensive des réseaux sociaux – Création de contenu- Recherche d’engagement – Compréhension des tendances et des algorithmes | – Représente une marque, pas sa propre image – Moins de visibilité personnelle – Rôle davantage stratégique que créatif |
Blogueur | Produit du contenu écrit (et souvent visuel) sur un blog personnel ou professionnel, autour de sujets comme le voyage, la mode ou la technologie. | – Partage de contenu autour d’un mode de vie – Partenariats avec des marques – Développement d’une communauté fidèle | – Support principal : blog/site web – Moins axé sur les vidéos et l’instantané – Ton souvent plus informatif et approfondi |