Un prêt immobilier compte parmi les engagements financiers les plus lourds et les plus longs dans une vie. À l’image de l’importance du projet qu’il permet, le crédit immobilier mérite d’être mis en place de manière claire et sereine pour ceux qui le souscrivent. Ainsi, il est nécessaire d’en comprendre le fonctionnement et de prendre la mesure des leviers qui vont permettre d’en faire baisser la charge, notamment sur le long terme. Nous nous intéresserons donc ici à la manière dont il va être possible de faire des économies sur cette dépense liée à l’immobilier.
Les composants d’un crédit immobilier : comprendre les facteurs des coûts pour l’emprunteur
Un projet immobilier implique le plus souvent de souscrire un crédit immobilier afin de financer le coût de l’achat, sans forcément engager l’ensemble de son épargne personnelle. C’est auprès d’établissements prêteurs comme les banques que se contractualise le crédit impliquant des mensualités dont le montant est lié à un capital emprunté et un taux fixe d’intérêts.
Adossés à ce crédit immobilier, deux éléments vont venir compléter les frais en lien avec ce projet immobilier : des frais de dossier appliqués par l’organisme de prêt, et l’assurance emprunteur nécessairement souscrite, même si elle n’est légalement pas obligatoire, par l’emprunteur ou chacun des co-emprunteurs.
Prendre l’assurance emprunteur chez Cardif par exemple, ou auprès de n’importe quel professionnel de l’assurance proposant ce type de produit spécifique est envisageable. Il s’agira alors d’une délégation d’assurance. Elle se distingue de l’assurance souscrite directement auprès de l’établissement bancaire qui aura proposé les fonds pour le financement du projet.
Comment réduire le coût de son crédit ?
Une fois le prêt et l’assurance souscrits, l’échéancier de remboursement du capital et des intérêts, mais aussi les cotisations d’assurances sont fixées pour l’ensemble des mensualités sur la durée du prêt. Cela peut être d’une durée de 20 ans ou 25 ans par exemple.
Plusieurs leviers sont alors activables, à différents moments de la période de remboursement, pour permettre de faire baisser le montant des coûts que représentent ce crédit et son assurance emprunteur.
Concernant le crédit immobilier en tant que tel, le champ des possibilités est relativement restreint. Deux éléments sont potentiellement modifiables : le taux du crédit, qu’il faudrait réussir à renégocier pour le faire baisser, et la durée du prêt, qu’il faudrait réduire pour y gagner financièrement. Pour le taux d’intérêt, celui-ci est essentiellement lié à une conjoncture globale et aux taux directeurs émis par la Banque centrale européenne. La marge de manœuvre est finalement faible pour la banque qui a octroyé le crédit et qui n’a d’ailleurs pas d’obligation d’appliquer des baisses commerciales sur les taux qu’elle pratique.
Comment réduire le coût de son assurance emprunteur ?
Pour l’assurance emprunteur, la souplesse et les possibilités offertes sont plus grandes. Depuis les lois Lemoine et Lagarde, chaque emprunteur va pouvoir garder la pleine maîtrise de son assurance emprunteur.
D’une part, il va pouvoir la sélectionner indépendamment de celle proposée par sa banque à l’initialisation du crédit immobilier, et en changer quand il le souhaite tout au long de la durée du crédit. Dans les deux cas, c’est pour des raisons principalement financières, mais aussi en termes d’amélioration des garanties et de protection de chaque emprunteur.
En décidant de changer d’assurance, un emprunteur va voir ses cotisations potentiellement se réduire et impacter à la baisse le coût mensuel de son budget dédié à son achat immobilier. Sur la durée du crédit immobilier, l’économie réalisée grâce à l’abaissement des cotisations relatives à l’assurance emprunteur, peut représenter jusqu’à 10 000 € selon les situations.
Quand mobiliser les professionnels de l’assurance emprunteur pour faire évaluer sa situation ?
Il est donc possible de réduire de manière substantielle le coût de son crédit immobilier via les différents leviers que sont le taux d’intérêt et l’assurance emprunteur.
Les différents organismes spécialisés sur ce type d’assurance sont ceux qui doivent être consultés et sollicités pour envisager une réduction potentielle de ce coût : c’est le premier élément à interroger sans hésitation et de manière régulière et répétée tout au long de la durée du crédit. Cette économie pourra s’accompagner d’une amélioration de la couverture de protection. Dans tous les cas, la banque devra valider si la nouvelle assurance correspond aux critères minimum attendus pour le projet.