L’impôt sur le revenu (IR) représente une part importante des prélèvements obligatoires en France. Pour de nombreux contribuables, il s’agit d’une charge financière lourde, qui suscite la recherche de solutions pour réduire son montant. Heureusement, il existe plusieurs leviers totalement légaux permettant de diminuer son impôt, à condition de bien connaître les dispositifs et de s’y prendre à temps. Mais lesquels ? Découvrez dans cet article quelles pistes peuvent être intéressantes pour réduire son impôt sur le revenu en toute légalité !
Réduire son impôt sur le revenu : par où commencer ?
Avant de mettre en place vos stratégies d’optimisation fiscale, commencez par réaliser ce que l’on appelle une simulation de réduction d’impôt. Un simulateur d’impôt est un outil en ligne qui, grâce à un algorithme, calcule votre impôt potentiel en fonction des informations que vous lui fournissez (revenus, charges déductibles, investissements…) et sur la base de barèmes d’imposition à jour.
En quelques clics, vous obtenez une estimation précise de ce que vous allez payer comme impôt et de ce que vous pourriez aussi économiser en appliquant les stratégies d’optimisation fiscale suggérées. Pourquoi est-ce si utile ? Tout d’abord, cela vous permet de visualiser concrètement l’impact fiscal de différentes situations. Vous pourrez ainsi comparer les avantages et les inconvénients de diverses stratégies (investissement locatif, épargne retraite, etc.). Ensuite, une simulation vous aide à identifier les dispositifs fiscaux les mieux adaptés à votre profil. Enfin, faire une simulation avant toute démarche vous évite de faire des choix coûteux ou inefficaces.
Quelques solutions pour réduire son impôt sur le revenu
Si votre objectif est de réduire votre impôt sur le revenu très précisément, voici quelques pistes à explorer :
1. L’optimisation du quotient familial
En France, le système fiscal repose sur le quotient familial. Ce système divise le revenu imposable en un certain nombre de parts. Notamment, un couple marié ou pacsé bénéficie de 2 parts (1 part pour chaque membre du couple). Chaque enfant à charge permet d’ajouter une demi-part, sauf pour le troisième enfant, où il est comptabilisé comme une part entière. Un parent isolé bénéficie d’une demi-part supplémentaire. Certaines situations particulières, comme les personnes invalides, conduisent à des parts supplémentaires. Le principe de base du quotient familial est simple : plus le foyer a de parts fiscales, moins l’impôt sera élevé.
Il faudrait connaître ces règles et en profiter pour bénéficier de réductions d’impôt. Voici quelques astuces à appliquer :
Si vous êtes marié ou pacsé, déclarez séparément dans le cas où les revenus de chaque membre du couple sont très différents. En effet, si l’un des conjoints a des revenus très élevés et l’autre très faibles, il peut être judicieux de déclarer séparément pour éviter une imposition trop élevée sur les revenus du conjoint avec les plus hauts revenus.
Si vous avez des enfants, assurez-vous qu’ils soient bien considérés comme étant à charge, car chaque enfant à charge représente une demi-part supplémentaire. À partir du troisième enfant, il compte pour une part entière.
Si vos enfants poursuivent leurs études ou sont rattachés fiscalement à votre foyer (en dessous de 25 ans en études), cela permet de bénéficier d’une demi-part supplémentaire.
2. Déclarer ses réductions d’impôts
En soustrayant certains frais de votre revenu imposable, vous diminuez le montant sur lequel vous êtes taxé. Comment procéder ? Recensez tous vos frais déductibles (frais professionnels, intérêts d’emprunt, dons aux associations, frais de garde d’enfants, travaux de rénovation énergétique…). Conservez l’ensemble des justificatifs. Puis, lors de votre déclaration de revenus, renseignez les cases correspondantes à vos déductions. Vous diminuez ainsi le montant de votre revenu imposable. Vous payez donc moins d’impôt sur le revenu.
3. Déclarer ses crédits d’impôts
Un crédit d’impôt est une somme qui vient directement réduire le montant de l’impôt que vous devez payer. Contrairement à une réduction d’impôt, qui diminue le montant de l’impôt à payer, le crédit d’impôt entraîne un remboursement si son montant est supérieur à l’impôt dû.
Si par exemple vous avez droit à un crédit d’impôt de 1 000 € et que votre impôt sur le revenu est de 800 €, vous ne paierez pas d’impôt, et les 200 € restants vous seront remboursés.
Pour bénéficier de crédits d’impôt et réduire son impôt sur le revenu, vous devez identifier les charges vous donnant droit à un crédit d’impôt et les déclarer.
4. Alimenter un produit d’épargne-retraite
En France, les cotisations versées sur des dispositifs comme le Plan d’Épargne Retraite (PER) sont déductibles du revenu imposable. Ainsi, en versant des sommes régulières sur un plan d’épargne retraite (PER), vous diminuez votre base fiscale, ce qui permet de réduire l’impôt à payer. Selon le plafond des versements, les sommes investies sont déduites jusqu’à un certain montant, en fonction des revenus et de la situation personnelle du contribuable. Cette stratégie offre non seulement un avantage fiscal immédiat, mais aussi une sécurité financière pour les années à venir.
5. Réaliser un investissement locatif immobilier
En acquérant un bien immobilier et en le louant, vous bénéficiez de plusieurs avantages fiscaux. Le déficit foncier est l’un des mécanismes les plus connus. Lorsque les charges liées à votre investissement (intérêts d’emprunt, taxes foncières, travaux…) dépassent les revenus locatifs, vous créez un déficit foncier. Ce déficit est imputé sur vos autres revenus, réduisant ainsi votre impôt global.Par ailleurs, les dispositifs de défiscalisation comme le Denormandie offrent également des réductions d’impôt intéressantes. En investissant dans un logement neuf et en le louant pendant une durée déterminée, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt significative, calculée en pourcentage du prix d’achat du bien.