Face à l’inflation, il faut adopter une stratégie d’investissement gagnante en privilégiant les meilleures solutions. Justement, voici quelques exemples de placements générateurs de revenus complémentaires !
Voici comment investir dans l’immobilier locatif en 2024
En dépit de la crise du logement, marquée par une forte demande pour les biens en location, la Pierre séduit toujours. Mais tous les programmes neufs ne sont pas forcément rentables. Parmi les meilleures pistes à dégager, il y a notamment le statut LMNP. L’objectif ici est d’alléger la fiscalité de votre placement pour améliorer la rentabilité nette.
Justement, le statut de loueur meublé non professionnel s’accompagne de régimes fiscaux plus favorables, à savoir le micro-BIC et le Réel. Le premier s’applique par défaut dès que les revenus locatifs sont inférieurs à 77 700 € par an. L’avantage principal réside dans l’abattement de 50 % sur les recettes locatives.
De son côté, le régime réel permet au propriétaire-bailleur de déduire la totalité des charges découlant de l’activité locative. À cela s’ajoute la possibilité d’amortir le bien et le mobilier. Cerise sur le gâteau, il est possible de reporter des déficits sur une période de 10 ans, le cas échéant.
L’autre alternative consiste à investir dans l’immobilier locatif avec le dispositif Pinel en 2024. D’autant plus que celui-ci disparaîtra définitivement du paysage l’année prochaine. Pour l’heure, vous pouvez encore activer la défiscalisation immobilière Pinel, sous condition. Le taux de réduction d’impôt oscille entre 10,5 % et 21 % selon la durée d’engagement (6, 9 ou 12 ans).
Investir dans l’immobilier professionnel à moindre coût avec la SCPI
De nos jours, l’immobilier locatif en direct devient de plus en plus inaccessible, surtout pour les petits budgets. Pour ceux qui souhaitent investir dans la pierre, il est crucial de se tourner vers des alternatives plus abordables. C’est notamment le cas de la SCPI (Société civile de placement immobilier), une solution intéressante pour diversifier ses placements. Mais une question importante se pose : combien investir en SCPI ? Ce marché de la pierre papier, reconnu pour son dynamisme inégalé, offre des opportunités adaptées à différents profils d’investisseurs.
Le placement en SCPI s’ouvre aux investisseurs particuliers dès 200 € dans la plupart des cas. Bien qu’un nombre minimum de souscriptions soit exigé par la société de gestion au début, la mise initiale dépasse rarement les 5 000 €. Vous pouvez en effet vous constituer un portefeuille de parts de SCPI avec un budget de 1 000 €. En contrepartie, celui-ci peut générer des revenus complémentaires réguliers (non garantis) à long terme.
Pour mesurer la rentabilité potentielle d’une SCPI, passez au peigne fin son historique de taux de distribution. Il est vivement conseillé de consulter son TRI (taux de rendement interne) sur 5, 10, 15, voire 20 ans. Notons que les SCPI les plus rentables produisent un taux de distribution annuel de plus de 5 %.
Parmi les atouts de la pierre papier, citons l’absence de contraintes de gestion locative. Il s’agit indéniablement d’une tâche chronophage endossée aux propriétaires pour l’immobilier direct. Dans le cas d’une SCPI, c’est la société de gestion (agréée par l’AMF) qui s’en charge. Les dividendes sont versés trimestriellement aux associés (porteurs de parts) moyennant quelques frais annexes.
Quoi qu’il en soit, la SCPI comporte des limites, tout comme d’autres placements alternatifs. Citons notamment la liquidité qui s’avère maigre, voire inexistante pour les pires SCPI du marché.
Quelles stratégies faut-il adopter pour investir en Bourse en 2024 ?
Si vous êtes prêt à prendre des risques, investissez plutôt dans la Bourse. Les actions sont effectivement plus volatiles par rapport aux SCPI. Les fluctuations des marchés financiers sont plus fréquentes et brutales. Pour ne pas perdre la totalité de votre capital, élaborez un plan d’attaque avant d’investir.
La stratégie gagnante doit permettre de générer des gains tout en limitant les pertes financières à long terme. Il faut qu’elle résiste à d’éventuelles crises majeures. D’où l’importance de diversifier au maximum votre portefeuille d’actifs. Pour limiter les risques, conservez-le pendant au moins 8 ou 10 ans.
Il y a, bien sûr, quelques précautions à prendre avant d’investir. Il faut préalablement estimer le rendement potentiel de votre placement en actions à terme. Les « drawdowns » historiques (baisses maximales) entrent en ligne de compte. De quoi anticiper d’éventuelles chutes drastiques à l’avenir. Gardez aussi un œil sur les performances récentes des actifs de votre choix.
En tout cas, il existe des alternatives moins risquées pour investir en Bourse comme les PEA (plans d’épargne en actions). Ceux-ci sont appréciés pour leur fiscalité plus avantageuse, surtout au-delà de 5 ans de conservation.